Tout dépend du point de vue où l'on se place. Dans le catéchisme de mon enfance, on nous parlait de la contrition imparfaite et de la contrition parfaite.
La contrition parfaite c'est quand on reconnaît qu'on a offensé Dieu. Je demande pardon à Dieu qui m'a aimé bien au-delà de tout ce que je peux imaginer. Plus un amour est grand, plus je vois ce qui l'offense.
La contrition imparfaite c'est quand je demande pardon parce que je ne veux pas aller en enfer. Au lieu d'être orientée vers Dieu Amour, elle est orientée vers moi, vers ma peur de l’enfer.
Mais la Bonne Nouvelle c'est celle que nous rappelle le pape François à temps et à contre-temps : Dieu nous aime tellement qu'il ne se lasse jamais de nous pardonner. Il continue à venir pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus.
Alors, aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur mais écoutons la voix du Seigneur. Comme le fils prodigue de l’Évangile, jetons-nous dans les bras du Seigneur. Revenons à lui de tout notre cœur car, disait le bienheureux Jean-Paul II, il n'a jamais cessé de nous aimer.