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Textes et commentaires de la Parole en ce 19 janvier
3 participants
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Liliane Amis'es
Date de naissance : 26/10/1961 Age : 62 Localisation : Réunion
Sujet: Textes et commentaires de la Parole en ce 19 janvier Jeu 19 Jan - 2:55
Jeudi, 2ème Semaine du Temps Ordinaire
1ère lecture : L'amitié de Jonathan protège David contre la jalousie de Saül (1S 18, 6-9; 19, 1-7) Lecture du premier livre de Samuel Lorsque David revint après avoir tué le Philistin Goliath, les femmes de toutes les villes d'Israël sortirent au-devant du roi Saül pour chanter et danser au son des tambourins, des cris de joie et des cymbales. Les femmes dansaient en se renvoyant ce refrain : « Saül a tué ses milliers, et David, ses dizaines de milliers. » Saül le prit très mal et fut très irrité. Il disait : « A David on donne les dizaines de milliers, et à moi seulement les milliers ; il ne lui manque plus que la royauté ! » Depuis ce jour-là, Saül regardait David d'un œil envieux.
Saül dit à Jonathan son fils et à tous ses gens sa volonté de faire mourir David. Mais Jonathan, le fils de Saül, aimait beaucoup David et il alla le prévenir : « Mon père Saül veut te faire mourir. Demain matin, sois sur tes gardes, reste caché, dissimule-toi. Moi, je sortirai et je me tiendrai à côté de mon père dans la campagne, pas loin de toi. Je parlerai de toi à mon père, je verrai ce qu'il dira et je te le ferai savoir. » Jonathan fit à son père Saül l'éloge de David et il continua : « Que le roi ne commette pas de crime contre son serviteur David, car lui n'a commis aucun crime contre toi. Au contraire, il t'a rendu un grand service. Il a risqué sa vie, il a tué Goliath le Philistin, et le Seigneur a donné une grande victoire à tout Israël : tu l'as vu et tu en as été heureux. Pourquoi donc commettre un crime contre la vie d'un homme innocent, en faisant mourir David sans motif ? » Saül écouta Jonathan et fit ce serment : « Je le jure par le Seigneur qui est vivant : David ne mourra pas ! » Alors Jonathan appela David et lui répéta tout ce que le roi avait dit. Puis il le conduisit à Saül, et il reprit sa place comme avant.
Psaume : Ps 55, 2-3.7a, 9-10, 11-12, 14 R/ Je compte sur Dieu : plus rien ne me fait peur. Pitié, mon Dieu ! Des hommes s'acharnent contre moi ; tout le jour, ils me combattent, ils me harcèlent. Ils s'acharnent, ils me guettent tout le jour, à l'affût, ils épient, ils surveillent mes pas.
Toi qui comptes mes pas vagabonds, recueille en tes outres mes larmes ; Le jour où j'appellerai, mes ennemis reculeront ; je le sais, Dieu est pour moi.
Sur Dieu dont j'exalte la parole, sur Dieu, je prends appui : plus rien ne me fait peur ! Que peuvent sur moi des humains ?
Car tu m'as délivré de la mort et tu préserves mes pieds de la chute, pour que je marche à la face de Dieu dans la lumière des vivants.
Evangile : Jésus, ses disciples et la foule au bord du lac (Mc 3, 7-12)
Acclamation : Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort, il a fait resplendir la vie par son Évangile. Alléluia. (2 Tm 1, 10)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac ; et beaucoup de gens, venus de la Galilée, le suivirent ; et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui et criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
aelf.org
Commentaire du jour Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église Les Degrés de l'humilité et de l'orgueil, ch. 3, §6.12
« Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »
Suivez l'exemple de notre Sauveur qui a voulu subir sa Passion afin d'apprendre la compassion, s'assujettir à la misère afin de comprendre les misérables. De même qu'il « a appris l'obéissance par ce qu'il a enduré » (He 5,8), il a voulu apprendre aussi la miséricorde... Peut-être allez-vous trouver bizarre ce que je viens de dire du Christ : lui qui est la sagesse de Dieu (1Co 1,24), qu'a-t-il pu apprendre ?...
Vous reconnaissez qu'il est Dieu et homme en une seule personne. En tant que Dieu éternel, il a toujours eu connaissance de tout ; en tant qu'homme, né dans le temps, il a appris beaucoup de choses dans le temps. Puisqu'il a commencé d'être dans notre chair, il a aussi commencé d'apprendre par expérience les misères de la chair. Il aurait été plus heureux et plus sage pour nos premiers parents de ne pas avoir fait cette expérience, mais leur créateur est « venu chercher ce qui était perdu » (Lc 19,10). Il a eu pitié de son œuvre et est venu la trouver, descendant miséricordieusement là où elle avait péri misérablement...
Ce n'était pas simplement pour partager leur malheur, mais pour compatir à leur misère et les en libérer : pour devenir miséricordieux, non comme un Dieu en son bonheur éternel, mais comme un homme qui partage la situation des hommes... Merveilleuse logique de l'amour ! Comment aurions-nous pu connaître cette miséricorde admirable si elle ne s'était penchée sur la misère existante ? Comment aurions-nous pu comprendre la compassion de Dieu si elle était restée humainement étrangère à la souffrance ?... A la miséricorde d'un Dieu, le Christ a donc uni celle d'un homme, sans la changer, mais en la multipliant, comme il est écrit : « Tu sauveras hommes et bêtes, Seigneur. Mon Dieu, comme tu as fait abonder ta miséricorde ! » (Ps 35,7-8 Vulg)