"Mes dons me sont offerts. Ils ne m'appartiennent pas. Je n'en suis pas propriétaire mais locataire. J'ai donc à les entretenir et ils sont là comme les talents de la parabole.
Je ne pourrai sans doute pas tous les développer mais au moins que j'en fasse fructifier pleinement certains. Je ne veux pas être un figuier stérile, me demander à quoi je sers. Je redécouvre la nécessité, même si on ne me l'a pas apprise, de faire fleurir mes dons.
Ceux que je n'aurai pu développer que partiellement, je les épanouirai sans doute après ma mort. Il suffit d'une graine emportée pour faire un arbre dans le ciel.
Mais au moins, que je me donne à plein dans un service qui utilise un de mes dons principaux et que j'utilise aussi d'autres dons pour me ressourcer."
YVES BOULVIN tiré de 100 chemins pour être plus heureux.