"Lorsqu'on se chauffe à la cheminée, à la campagne - et comme c'est beau
un feu de bois l'hiver - on met des bûches dans la cheminée. Elles sont
de différentes formes : pas toujours belles, de différents bois.
Et cela fait des flammes, et cela réunit, réchauffe, éclaire. Il en est
de même dans les feux de camps, les veillées : on chante autour du feu,
on se sent en communion.
Voilà ce que Dieu me propose : participer chaque jour à un grand feu de
bois en mettant mes bûches et mes embûches, mes réussites comme mes
échecs, mes qualités comme mes défauts reconnus, mes succès comme mes
ratages. Je mets tout, chaque instant, chaque événement, dans la
cheminée divine et cela réchauffe, éclaire, réanime d'autres, parfois
lointains, qui en ont besoin au même moment dans leur solitude, dans
leur maladie... Voilà la pluie de roses de la petite Thérèse.
Je peux être certain que toute offrande, si petite soit-elle, fait du
bien ailleurs. Aucune goutte de souffrance offerte, aucune prière n'est
inutile".
YVES BOULVIN TIRE DE 100 CHEMINS POUR ETRE PLUS HEUREUX.