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Cathojeunes
Lieu de partage et de réflexion pour les jeunes catholiques
Date de naissance : 14/04/1971 Age : 53 Localisation : Toulouse
Sujet: Liturgie du 13/09/2011 Lun 12 Sep - 23:08
Le mardi de la 24e semaine du temps ordinaire
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 3, 1-13
Voici une parole sûre : vouloir devenir responsable d'une communauté d'Église, c'est désirer une très belle tâche. Un responsable de communauté doit être irréprochable, époux d'une seule femme, homme mesuré, raisonnable et réfléchi, ouvrant sa maison à tous, capable d'enseigner, ni buveur ni violent, mais plein de sérénité, pacifique et désintéressé. Il faut qu'il mène bien sa propre famille, qu'il se fasse écouter et respecter par ses enfants. Car un homme qui ne sait pas mener sa propre famille, comment pourrait-il prendre en charge une Église de Dieu ? Il ne doit pas être un nouveau converti ; sinon il pourrait se gonfler d'orgueil, et tomber sous la même condamnation que le démon. Il faut aussi que les gens du dehors portent sur lui un bon témoignage, pour qu'il échappe au mépris des hommes et aux pièges du démon. Les diacres doivent eux aussi mériter le respect, n'avoir qu'une parole, ne pas s'adonner à la boisson, refuser les profits malhonnêtes, garder le mystère de la foi dans une conscience pure. On les mettra d'abord à l'épreuve ; ensuite, s'il n'y a rien à leur reprocher, on les prendra comme diacres. Pour les femmes, c'est la même chose : elles doivent mériter le respect, n'être pas médisantes, mais mesurées et fidèles en tout. On choisira comme diacre l'époux d'une seule femme, un homme qui mène bien ses enfants et sa propre famille. Les diacres qui remplissent bien leur ministère sont très estimables et peuvent avoir beaucoup d'assurance grâce à leur foi au Christ Jésus.
Psaume 101 (100), 1-3ab ; 5-6
Je chanterai justice et bonté : à toi mes hymnes, Seigneur ! J'irai par le chemin le plus parfait ; quand viendras-tu jusqu'à moi ?
Je marcherai d'un cœur parfait avec ceux de ma maison ; je n'aurai pas même un regard pour les pratiques démoniaques.
Qui dénigre en secret son prochain, je le réduirai au silence ; le regard hautain, le cœur ambitieux, je ne peux les tolérer.
Mes yeux distinguent les hommes sûrs du pays : ils siégeront à mes côtés ; qui se conduira parfaitement celui-là me servira.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7, 11-17
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Commentaire du jour
Saint Fulgence de Ruspe (467-532), évêque en Afrique du Nord Le Pardon des péchés ; CCL 91A, 693 (trad. bréviaire 33e lun rev.)
« Je te l'ordonne, lève-toi »
« En un instant, en un clin d'œil, quand retentira le signal au dernier jour, car il retentira, les morts ressusciteront, impérissables ; et nous, nous serons transformés. » En disant « nous », saint Paul parle de ceux qui recevront le don de la transformation future, c'est-à-dire de ses compagnons dans la communion de l'Église et dans une vie droite. Il suggère la nature de cette transformation quand il continue : « Il faut que ce qui est périssable en nous devienne impérissable ; il faut que ce qui est mortel revête l'immortalité » (1Co 15, 52-53). Pour recevoir alors cette transformation en juste récompense, il faut qu'elle soit précédée maintenant par la transformation qui vient de l'abondance de la grâce...
Dans la vie présente, c'est donc la grâce qui agit, afin que la justification, par laquelle nous ressuscitons spirituellement, commence cette transformation ; et ensuite, à la résurrection du corps qui achève la transformation des hommes justifiés, la glorification demeurera parfaite... La grâce de la justification d'abord, et ensuite celle de la glorification les transforme de telle sorte que la glorification demeure en eux immuable et éternelle.
En effet, ils sont transformés ici-bas par cette première résurrection, celle qui les éclaire pour qu'ils se convertissent. Par elle, ils passent de la mort à la vie, du péché à la justice, de l'incroyance à la foi, d'une conduite mauvaise à une vie sainte. C'est pourquoi la seconde mort est sans pouvoir sur eux. L'Apocalypse dit à leur sujet : « Heureux ceux qui ont part à la première résurrection : la seconde mort est sans pouvoir sur eux » (20, 6)... Aussi chacun doit se hâter de participer à la première résurrection, s'il ne veut pas être condamné au châtiment de la seconde mort. Ceux qui, transformés en cette vie par leur respect pour Dieu, passent d'une vie mauvaise à une vie bonne, passent de la mort à la vie ; et ensuite, leur vie de misère sera transformée en vie de gloire.
Commentaire du Mardi 13 Septembre de l'Evangile Au Quotidien
marielle Palme fidélité
Date de naissance : 14/04/1971 Age : 53 Localisation : Toulouse
Sujet: Liturgie du 13/09/2011 Lun 12 Sep - 23:59
De la mort à la vie
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7, 11-17
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Prière d'introduction Jésus, quelle joie et quel cadeau de disposer de ce temps pour être avec toi ce matin ! Je veux te connaître plus profondément. Je veux espérer en toi plus fermement. Je veux t'aimer avec une plus grande constance. Toi seul peux me donner ces cadeaux. Toi seul peux faire de moi un apôtre audacieux et joyeux.
Demande Seigneur Jésus, que je demeure toujours en état de grâce.
Points de réflexion
1. Compatissant et miséricordieux. Nous entendons souvent parler de la miséricorde de Dieu, mais elle peut sembler énigmatique et loin de nos préoccupations du quotidien, jusqu'à ce que nous méditions sur un Evangile comme celui-ci. Imaginons Jésus, entouré de beaucoup de disciples enthousiastes, rencontrant ce cortège funèbre à la porte de la ville. Il s’arrête, il se tait, et il se concentre sur la mère affligée qui a perdu son fils unique. Luc explique que Jésus " fut ému de compassion. " Jésus, en sa nature humaine, a ressenti beaucoup de compassion pour cette femme en deuil. Il " sent sa douleur. " Combien plus Jésus en sa nature divine comprend la douleur physique, émotionnelle ou spirituelle que chacun de nous ren-contre dans nos vies quotidiennes. Comme dans le cas de cette veuve, il rejoint chacun de nous avec compassion et opérera un miracle si nous le laissons faire. Parfois le miracle sera de soulager notre douleur, comme il l'a fait pour la veuve dans ce passage d'évangile. Parfois le miracle sera de pardonner nos péchés, parfois il sera de nous donner les forces pour supporter notre douleur, et pour emmener plus d'âmes-y compris la notre -au bonheur Eternel dans son royaume.
2. La joie de l'Eglise. L'Eglise, souvent appelée " la Sainte Mère l'Eglise, " se réjouit quand ses enfants pécheurs reviennent à une vie de grâce par le sacrement de réconciliation. Pour saint Ambroise et saint Augustin, cet Evangile est l'illustration de cette vérité. Saint Ambroise nous explique que l'Eglise est une mère qui intervient pour chacun de ses enfants comme cette veuve pour son fils (Commentaire sur l'Evangile de saint Luc, V, 92). Saint Augustin précise : " La veuve s'est réjouie du retour à la vie de ce jeune homme ¦ Notre Mère l'Eglise se réjouit à chaque fois que des personnes ressuscitent en esprit. Le jeune homme était mort physiquement ; le pécheur est mort spirituellement. La mort du jeune homme a visiblement créé des lamentations ; la mort du pécheur reste invisible et il n'y a pas de deuil. Le Seigneur recherche ceux qui sont morts ; lui seul peut les faire revenir à la vie " (Homélies, 98, 2)
3. Ressuscité de mort spirituelle. Le Christ, dans sa miséricorde infinie, veut la vie éternelle pour chacun de nous. Le trésor de sa compassion est inépuisable, comme nous le dit sainte Faustine. En sa grande miséricorde, Jésus a donné à ses prêtres le pouvoir de pardonner les péchés sur terre (Jean 20, 22-23). Quand nos péchés vénielles sont confessés et pardonnés, nous recevons plus de grâce (une plus grande part dans la vie divine de la Trinité) et nous nous rapprochons du Christ, recevant ainsi la force d'éviter le péché mortel. Quand nos péchés mortels sont confessés et pardonnés, non seulement nous recevons la grâce et nous nous rapprochons du Christ, mais nous sommes sauvés du plus mauvais des sorts, à savoir, la mort spirituelle, la mort éternelle de notre âme. Louons Dieu ! Ce n'est pas étonnant que notre Mère l'Eglise se réjouisse.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, le sacrement de réconciliation m'a fait revenir de la mort spirituelle tant de fois. Je ne peux même pas imaginer mon agonie si j'avais à porter le poids de mes péchés pour le reste de ma vie, et encore moins de vivre loin de ton amitié. Par la confession, j'ai la certitude d'être pardonné, et tu redonnes la paix à mon âme. Ne permets pas que mon orgueil et ma honte m'empêche de tirer profit de ce beau sacrement, le sacrement de la liberté.
Résolution Je prendrai au moins cinq minutes pour examiner ma conscience aujourd'hui en prévision pour ma prochaine confession, ue je programmerai pour cette semaine.
Méditation du Mardi 13 Septembre 2011 de Catho.org
Invité Invité
Sujet: Re: Liturgie du 13/09/2011 Mar 13 Sep - 7:50
Mardi 13/9/2011 Saint Jean Chrysostome, Evêque et Docteur de l’Eglise 24ième semaine du Temps Ordinaire (Couleur liturgique : Blanc) Année A
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 7 : 11à17