- Citation :
- : si nous refusons Son Amour, nous refusons Son Royaume et nous jetons nous même en enfer...
En effet nanou, cela rejoint ce que l`Église nous enseigne:
Il consiste dans la damnation éternelle de ceux qui,
par libre choix, meurent en état de péché mortel
Je vous propose ce texte (très bien expliqué) de Mgr J. MassonQuand se termine notre vie sur cette terre, dans cette « Vallée de Larmes (cf. le chant du « Salve Regina »), trois possibilités se présentent pour celui qui quitte cette terre, selon ce que sa vie y a été. Le Ciel, le Purgatoire, l’Enfer.
Le Ciel et l’Enfer sont éternels. Et c’est le Jugement Dernier.
Le Purgatoire n’est pas éternel, et les défunts qui doivent y purifier leur vie terrestre, réparer les dégâts causés par leurs péchés durant leur vie, y passent le « temps » nécessaire à cette préparation à la Vie Eternelle Bienheureuse. C’est un temps de pénitence, de purification, expression de la miséricorde infinie de Dieu qui, permet ainsi, à l’homme pécheur, de pouvoir entrer dans la Maison du Père, dans la Vie en plénitude.
Il serait erroné toutefois de penser que c’est un moindre mal, et que l’on s’en contenterait bien, puisque l’on sait que l’on est sauvé, que ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Il serait non moins erroné, ce serait même très grave, de croire que le Purgatoire n’existe pas, que c’est une invention de l’Eglise, que le Nouveau testament, et notamment le Christ Jésus n’en parle pas.
Si le Saint Curé d’Ars revenait à notre époque, il découvrirait avec stupéfaction que nombre de fidèles et de prêtres ne croient pas au Purgatoire, ou n’en ont pas peur. Il découvrirait que, à l’occasion des Messes d’enterrement, de nombreux prêtres, dans leur sermon, parlent « du frère, ou de la sœur, défunt, qui est entré dans la Gloire de Dieu » ! Qui le leur a dit ? Ils se fondent sur la Miséricorde Infinie de Dieu qui pardonne tout.
C’est vrai, la Miséricorde de Dieu est infinie. Mais la malice de l’homme, si elle n’est pas « infinie » est pourtant tellement immense que cette pauvre « cendre orgueilleuse » peut se permettre de dire NON à Dieu. Et donc, au dernier moment, la possibilité de dire un « non » définitif, qui amène cette pauvre âme à se précipiter elle-même dans le gouffre sans fond de l’Enfer. Ou à a supplier Dieu de l’envoyer se purifier au Purgatoire, pour pouvoir se présenter devant Lui, revêtu de la Robe Nuptiale étincelante de lumière et de blancheur.