Offrons tout au Seigneur, sans exception

Offrons tout au Seigneur, sans exception : nos joies comme
nos souffrances, nos réussites comme nos erreurs.

C'est comme cela que
petit à petit, nous allons apprendre à changer de regard sur notre vie et à y
percevoir tous les cadeaux qu'elle recèle. Car tout est cadeau ! Les événements
positifs comme les négatifs.

Nous pouvons ainsi, après avoir dit "oui" à
tout, recevoir le cadeau de la compassion universelle pour toutes les
souffrances humaines.

Christiane

BONNE JOURNEE NAT, ET BON COURAGE AU BOULOT. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je vous partage un de mes combats actuels pour montrer à quel point il faut accepter de vraiment tout donner...vous savez en vie religieuse on se départit des choses matérielles...puis de nos joies...puis de nos peines. Mais pour moi l'étape la plus dificile c'est de me départir de moi...petite réflexion à continuer et à commentée.



Je cherche beaucoup mon personnage au lieu de juste être moi. Je dis que je le cherche parce que je cherche à me ressembler à travers ce que les autres disent de moi; je cherche à me connaître par eux. J’ai l’impression d’avoir été un personnage toute ma vie durant. Je sais ce que j’aime, ce que je n’aime pas mais, je ne saurais pas me définir. Je me sens évidement mieux lorsque je ne me questionne pas à ce sujet.

Si je me mets à y penser je tombe rapidement dans le doute :

Est-ce que j’aime vraiment ?

Est-ce que j’ai véritablement une vie intérieure ?

Est-ce que ma prière est un simulacre ?

Fais-je semblant d’être qui je suis ?



Je me rends compte que je me suis toujours posé ces questions. Même toute jeune.

Est-ce que j’aime vraiment ma mère mon père et ma sœur ?

Et mes Sœurs, je les aimes? Et mon Dieu ?



Ce sont des réflexions très profondes, pour moi, et aussi très angoissantes.

Et lorsque j’en arrive aux limites de ma connaissance, de mon esprit et de mon affect, de tout ce que j’ai cru être et faire j’entrevois un peu de la grandeur de Dieu. Par moi-même je ne suis pas capable d’accéder à mon propre mystère, sinon pour y découvrir le vide…

Non, je n’ai jamais aimé.

C’est Dieu qui fait que l’amour est présent dans la nuit de mon être.



Mais j’accepte si peu d’être ce vide !

Je vois ce questionnement poindre que déjà j’ai envi de fuir dans l’activité, d’ailleurs toutes les oreilles à qui j’en ai parlé me le conseil : Ne penses pas trop à cela !...Si seulement je pouvais !

Mais dès que je vais m’entretenir avec Lui, l’activiste en moi se tait, l’image de mon personnage se dissipe et je prends encore conscience que je ne suis rien. Mais comment accepter d’être ce vide ! Est-ce cela se perdre soi-même ?... Je met un prix d’or sur cette immondice de rien du tout qui m’habite, j’aimerais tant être quelqu'un !

Mais qui serais-je sinon moi-même ? Et qui suis-je sinon ce vide ?

Ce vide que tu remplis de ta grâce de ton amour et de ta joie!



Je veux t’aimer mon Dieu. Apprends-moi à aimer!

______________________________________________________________________________________________________________

Belles réflexions mesdames,
et SoeurCharlie je me pose ce genre de questions aussi,
mais moi je n`ai pas trouvé encore!!!

A+ Rien

Les questions que tu poses Soeur Charlie sont primordiales et je me les pose aussi. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]