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Date de naissance : 07/02/1979 Age : 45 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: Le Sacré-Coeur de Jésus . Dim 9 Juin - 16:11 | |
| LE COEUR D’UN DIEU ET LE COEUR D’UN HOMME. La dévotion au Sacré-Coeur a un double objet, l’un sensible et corporel, l’autre invisible et spirituel. L’objet sensible est le Coeur corporel de Jésus uni a sa divinité. L’objet spirituel est la charité du Christ, son amour pour les hommes dont il a témoigné dans la passion et l’Eucharistie. L’objet total représente le Coeur de Jésus, considéré comme le symbole de sa charité, il est à la fois le coeur d’un Dieu et le coeur d‘un homme ; l’amour divin et incréé du Fils et son amour humain et créé. La dévotion au Sacré-Coeur implique la croyance au mystère de l’Incarnation, renouvelle symboliquement la mémoire de ce divin amour par lequel le fils de Dieu s’est revêtu de la nature humaine. La mort du Christ sur la Croix coïncide pratiquement avec le don de l’Esprit saint - " Il remit l’Esprit " - et avec le don de la vie en plénitude, dans l’eau et le sang qui jaillirent du côté transpercé. Par sa mort le Christ a donné sa vie au monde. L’effusion du sang et de l’eau exprime symboliquement le mystère pascal, le passage de la mort à la vie. L’eau symbolise la résurrection, la vie dans l’Esprit, les sacrements de l’Eglise; le sang est signe du salut. Mais le Coeur demeure fondamentalement le symbole de l’Amour, du don libre de soi. C’est un amour blessé, miséricordieux qui s’exprime à travers l’épisode de la transfixion. Cet amour va jusqu’au sacrifice, au don de soi. Le Coeur transpercé manifeste l’éternelle ouverture du Coeur de Dieu, sa contemplation conduit dans les profondeurs du mystère du salut, dans l’union intime avec le Christ. Dans les formules: " Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes ", ce " Coeur humainement divin et divinement humain " (Cardinal de Bérulle) le Sacré-Coeur s’offre à tous ceux qui voudront aller à lui, dans l’acceptation des peines de Ia vie. La dévotion au Sacré-Coeur commence au Calvaire où le divin Coeur, percé par la lance de Longin, laisse échapper du sang et de l’eau, l’eau pour se laver, le sang pour racheter les hommes. " On ne peut témoigner une plus grande affection que de donner sa vie pour ceux qu’on aime " écrit saint Jean (XV, I3). C’est de ce coeur que " I’Eglise est sortie toute rayonnante de beauté ", déclare saint Cyprien, évêque de Carthage, martyr sous Valérien en 258. Pour saint Augustin (354-430) : " Le côté fut ouvert, c’est-à-dire que la porte de Vie s’ouvrit, d’où s’épanchèrent sur le monde les sacrements et toutes les grâces. " Pour la suite, voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
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