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Lieu de partage et de réflexion pour les jeunes catholiques
Date de naissance : 26/10/1961 Age : 63 Localisation : Réunion
Sujet: Textes et commentaires de la Parole en ce 20 mars Mar 20 Mar - 0:44
Le mardi de la 4e semaine de Carême
Livre d'Ézéchiel 47,1-9.12.
Au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme qui me guidait me fit revenir à l’entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l’eau jaillissait en direction de l’orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’orient. L’eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l’autel. L'homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l'extérieur, jusqu'à la porte qui regarde vers l'orient, et là encore l'eau coulait du côté droit. L'homme s'éloigna vers l'orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux chevilles. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j'en avais jusqu'aux reins. Il en mesura encore mille : c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau avait grossi, il aurait fallu nager : c'était un fleuve infranchissable. Alors il me dit : « As-tu vu, fils d'homme ? » Il m'emmena, puis il me ramena au bord du torrent. Et, au retour, voici qu'il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre. Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l'orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d'arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède.
Psaume : Ps 45, 2-3, 5-6, 8-9a.10a
Il est avec nous, le Dieu de l'univers !
Dieu est pour nous refuge et force, secours dans la détresse, toujours offert. Nous serons sans crainte si la terre est secouée, si les montagnes s'effondrent au creux de la mer.
Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très-Haut. Dieu s'y tient : elle est inébranlable ; quand renaît le matin, Dieu la secourt.
Il est avec nous, le Seigneur de l'univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob ! Venez et voyez les actes du Seigneur, il détruit la guerre jusqu'au bout du monde.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,1-16.
A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés. Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' » Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? » Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. » L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.
aelf.org
Commentaire du jour Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque Sermon pour le carême (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 39 rev.)
« Veux-tu guérir ? » : le carême conduit les catéchumènes à la piscine du baptême Le nombre de quarante, frères très chers, a une valeur symbolique, liée au mystère de notre salut. En effet, lorsque dans les premiers temps, la méchanceté des hommes eut envahi la surface de la terre, c'est pendant quarante jours que Dieu a fait tomber les eaux du ciel et a inondé la terre entière sous les pluies du déluge (Gn 7). Dès cette époque, l'histoire du salut était donc annoncée symboliquement : pendant quarante jours, la pluie est tombée pour purifier le monde. Maintenant, c'est aussi pendant les quarante jours du carême que la miséricorde est offerte aux hommes pour qu'ils se purifient...
Oui, le déluge est le symbole du baptême ; ce qui s'est produit alors s'accomplit encore aujourd'hui... Quand les péchés de toute la terre ont disparu, noyés au fond de l'abîme, la sainteté a pu s'élever tout près du ciel ; voilà ce qui se réalise maintenant aussi dans l'Église du Christ... Portée par l'eau du baptême, elle s'élève près du ciel ; les superstitions et les idoles sont englouties, et sur terre se répand la foi, jaillie de l'arche du Sauveur... Certes, nous-mêmes sommes pécheurs..., et ce monde sera détruit. Seuls échapperont à la ruine ceux que l'arche portera enfermés en son sein. Cette arche, c'est l'Église... Oui, nous vous l'annonçons, ce monde fera naufrage ; c'est pourquoi nous vous exhortons, vous, tous les hommes, à vous réfugier dans ce sanctuaire. (Jr 17,9 LXX)...
C'est bien comme Dieu et homme que ce grand Jésus est venu chez nous... Il a revêtu notre corps misérable et mort...; il a soigné nos corps pour leurs infirmités, guéri chacune de nos maladies par sa puissance, afin que soit accomplie la parole : « Je suis le Seigneur... Je te prendrai par la main droite et te fortifierai... Je suis le Seigneur, c'est mon nom... Et le dernier ennemi, la mort, sera détruit. Mort, où est ton dard venimeux ? » (Is 42,6; 1Co 15,26.55)